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Line Alexandre
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Le village ardennais était paisible et loin de tout, jusqu'à ce qu'une inconnue soit retrouvée noyée dans la fontaine. Une mort mystérieuse qui sera la première d'une série d'autres toutes aussi étranges. L'affaire va mettre à l'épreuve l'inspecteur Joris, en proie au doute, et la juge Werner, fraîchement débarquée dans la région. Au coeur de l'histoire, une auberge où tout est suspect, même la ribambelle de nains de jardin qui la décore. S'amuseraient-ils à obscurcir l'enquête ?
Une auberge ardennaise où tout est suspect...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Line Alexandre a déjà publié dans la collection Plumes du Coq Jeanne derrière la porte et L'Enclos des fusillés, un premier polar liégeois où l'on rencontrait l'inspecteur Joris et la juge Werner. -
« Je sais bien que tu as envie de me lâcher, mais si tu pars un jour, je te préviens, je me pends. À chaque fois, son coeur saute dans sa poitrine, elle ne s'habitue pas. Elle reste ou elle se dégage en disant Je reviens avec toute la douceur qui lui reste pour lui, sa douceur s'épuise même pour les enfants et cela elle le redoute plus que tout. » Les femmes et les enfants d'abord : le cri d'un capitaine de navire qui fait naufrage. Mais les femmes sont ici de modestes guerrières de tous les jours qui affrontent la solitude, la maladie, la folie, subissent désamour ou injures. Elles s'efforcent d'être assez fortes pour se sauver, et surtout sauver les enfants, ces victimes innocentes, quand le monde menace de couler. La tendresse est alors un si précieux renfort.
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Quand les femmes de la vie de Julien, plongé dans le coma, parlent... les révélations peuvent être terribles !
« Personne ne mérite de mourir. » Julien a entendu quelqu'un prononcer cette phrase. Le coma dans lequel il est plongé ne l'empêche pas de percevoir ce qui se dit autour de lui. Des voix familières, la petite soeur et l'épouse, des maîtresses, sa fille Jeanne, et, bien sûr, Maman. Grâce à ces fantômes, Julien rassemble les fragments d'une existence morcelée. Et pousse les ultimes portes de sa vérité intérieure...
Un roman qui revisite les rapports hommes-femmes
EXTRAIT
Les voix sont de l'acide qui lui coule au cerveau, la dernière surtout, de l'acide pur, les voix sont ailleurs.
- Pauvre Julien. Il ne mérite pas de mourir.
- Personne ne mérite de mourir.
Les voix prononcent des mots terribles.
Sa pensée se tord et se tend vers Maman. Elle ne lui a jamais fait faux bond sauf quand elle-même a dû lâcher la vie. Elle avait bien tenu, elle avait même enterré Blanche, sa femme, son ex-femme qu'il avait quittée, chassée plutôt, elle prenait trop de place, Blanche, elle oubliait où elle était, chez Maman qui avait fait tout son possible pour les accueillir dans sa maison. Blanche voulait qu'ils habitent ailleurs, elle avait parlé d'une petite maison qu'ils loueraient tous les deux. Maman, elle, avait proposé simplement qu'ils ne dépensent pas d'argent inutilement, il y avait deux chambres chez elle, c'était bien suffisant.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Julien a grandi sans réel bonheur, dans un monde dépourvu d'hommes, avec l'impression de n'être jamais vraiment sa place. Line Alexandre confirme ici son talent pour dire l'indicible, pour mettre en mots ces émotions enfouies en chacun de nous, sans tomber ni dans l'anecdotique, ni dans la sensiblerie malgré le tragique de la situation et, finalement, de l'existence passée de son narrateur muet. » Culture, ULg
- « Dans des instants de confession, apparaissent tour à tour amour, dureté, espoir, rancoeur et tendresse. La tension va crescendo, au rythme des révélations, qui font de la fin un moment bouleversant et profondément humain. » Séverine Radoux, Revue des Lettres belges francophones
- « Julien, un homme de septante ans, est allongé immobile, plongé dans le coma. Son corps ne répond pas, mais il entend. Des femmes viennent le voir. Sa fille Jeanne, sa soeur et sa maîtresse lui rendent visite. L'histoire de cet homme se raconte grâce à ces voix féminines. » Musiq'3, RTBF
A PROPOS DE L'AUTEUR
Romaniste, enseignante, Line Alexandre vit à Liège, où elle écrit et anime des rencontres littéraires. Elle a publié deux romans, Petites Pratiques de la mort (Le Grand Miroir/Luc Pire, 2008) et Mère de l'année ! (Luce Wilquin, 2012), et un recueil de nouvelles, Ça ressemble à de l'amour (Luce Wilquin, 2013). -
Des bébés africains retrouvés morts dans l'Enclos des Fusillés, à Liège, là où reposent en paix des héros de la Seconde Guerre mondiale...
Une paix bien compromise par l'exhumation de deux corps minuscules enchevêtrés, blottis dans une serviette de bain jaune pour tout linceul. Qui a enterré les nouveau-nés dans ce lieu quasi sacré ? Gabrielle Werner, la juge d'instruction chargée de l'enquête, est bouleversée par ce gaspillage d'enfants, elle qui cherche désespérément à devenir mère.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Romaniste, enseignante, Line Alexandre vit à Liège, où elle écrit et anime des rencontres littéraires. Elle a publié les romans Petites Pratiques de la mort (Le Grand Miroir/Luc Pire, 2008) et Mère de l'année ! (Luce Wilquin, 2012) ; et un recueil de nouvelles, Ça ressemble à de l'amour (Luce Wilquin, 2013). Avec le polar liégeois L'Enclos des Fusillés, Line Alexandre s'essaie à la manière noire après quatre romans dont le dernier, Jeanne derrière la porte, a paru dans la collection « Plumes du Coq » en 2015.