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Martine Emmanuelle Lapointe
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Études françaises. Volume 52, numéro 2, 2016
Andrée Mercier, Elisabeth Nardout-Lafarge, Martine-Emmanuelle Lapointe, Laurence Cote-Fournier, Pierre-luc Landry, M
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 4 Juillet 2019
- 9782760641082
L'apparition, au tournant des années 2000, de nombreuses maisons d'édition (dont Marchand de feuilles en 2000 ; Le Quartanier et Rodrigol en 2002 ; Alto et Ta mère en 2005 ; Héliotrope en 2006 ; La Mèche en 2010 ; Le Cheval d'août en 2014 pour n'en citer que quelques-unes), a été saluée comme « une renaissance » de la littérature du Québec. L'ampleur du phénomène et sa concentration dans le temps incitent à voir dans ce changement du paysage éditorial québécois une transformation susceptible d'affecter également et proportionnellement la pratique littéraire, tant sur le plan esthétique de la production que sur le plan critique de la réception. C'est l'hypothèse que ce dossier souhaite mettre à l'épreuve en confrontant l'étude de quelques-unes des pratiques éditoriales de ces nouvelles maisons à l'analyse de deux enjeux critiques majeurs de la littérature québécoise, l'identité et la langue, interrogés dans des corpus contemporains. En éclairant certains aspects du fonctionnement de maisons d'édition dont la création, en une décennie, constitue l'un des réaménagements les plus visibles du champ littéraire, ce dossier souhaite en interroger les conséquences pour la fiction narrative des années 2000 au Québec. Il propose une première réflexion, forcément exploratoire, sur la nature et l'étendue des changements qui s'opèrent et sur les critères qui permettent de les mesurer.
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Études françaises. Volume 50, numéro 3, 2014
Francis Gingras, Martine-Emmanuelle Lapointe, Michel Lacroix, Marcello Vitali-Rosati, Benoît Melancon, Elisabeth Na
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 15 Août 2019
- 9782760641143
Études françaises a cinquante ans. À travers les cinquante volumes de la revue publiés entre février 1965 et décembre 2014 se lit la position singulière qu'elle a affirmée à l'égard de la critique littéraire, de la théorie et de l'histoire de la littérature, se distinguant dans le monde des revues savantes et de l'enseignement supérieur tout en contribuant à la construction d'un corpus « national » et à l'invention de la littérature québécoise comme objet et comme discipline. Ce dernier numéro du volume jubilaire porte à la fois sur l'histoire de la revue, prisme intéressant pour observer l'évolution intellectuelle et culturelle au Québec, notamment dans les circonstances particulières de l'affirmation d'une littérature québécoise, et sur son avenir qui suppose aujourd'hui de penser le rôle et la place d'une revue d'études littéraires consacrées aux cultures d'expression française dans le contexte de l'édition numérique. Au moment de célébrer son demi-siècle, la revue Études françaises doit trouver comment continuer à jouer ce rôle d'incubateur de littérature dans un environnement en mutation et aux frontières instables : « faire la littérature » sur le Web, tout en respectant sa mission savante. Dans ce numéro qui vient clore notre cinquantième volume, il est question du passé, de l'actualité et de l'avenir de la revue. Ainsi, avec ce regard porté des deux côtés du seuil, ce volume est parfaitement jubilaire : l'occasion de cet anniversaire était trop belle pour ne pas prendre résolument le parti du passage, celui du témoin entre deux directeurs, et celui du temps : révolu, transitoire et ouvert.
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Études françaises. Volume 45, numéro 3, 2009
Martine-Emmanuelle Lapointe, Laurent Demanze, Michel Biron, Elisabeth Nardout-Lafarge, Mathilde Barraband, Dominique
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 22 Janvier 2020
- 9782760642003
Les figures de l'héritier ne sont plus au centre de grandes fresques romanesques et sociales comme au XIXe siècle, mais dans les récits ténus de parcours individuels qui se confondent souvent avec le devenir de groupes morcelés, de communautés imprévisibles et de familles recomposées. Plutôt que de se forger victorieusement une lignée, l'héritier contemporain doit assumer un legs collectif fragilisé, s'éprouver dans une rencontre singulière avec ses ascendants et ses spectres, tout en élaborant des généalogies artistiques et intellectuelles. Ses filiations biologiques et ses affinités électives se confondent alors, dans une même recherche de modèles et de références, à rebours cependant des hiérarchies et des canons institués.
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Études françaises. Volume 59, numéro 1, 2023
David Belanger, Martine-Emmanuelle Lapointe, Francis Gingras, Judith Sribnai, Veronique Cnockaert, Cecile Huysman, Benja
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 14 Décembre 2023
- 9782760650114
Dans L'art d'être juste (1995), Martha Nussbaum invitait à ce qu'on confronte l'imagination littéraire à l'économie. Cette invitation semble avoir été entendue. Dans Le capital au XXIe siècle (2013), Thomas Piketty ne cesse de renvoyer à Balzac et à Austen pour illustrer les variables économiques des siècles passés, tandis que des romancières ou des romanciers comme Houellebecq se font économistes (Bernard Maris, Houellebecq économiste, 2014). À partir de la littérature, Joseph Vogl a lu dans la crise financière de 2008 Le spectre du capital (2010), ce qui a engagé un surcroît d'intérêt pour les dettes, soudainement lisibles dans la culture (David Graeber, Dette. 5 000 ans d'histoire, 2011).
La question au coeur de ce numéro s'inscrit donc dans ce chantier : comment parler du lien entre économie et littérature de façon sensible aujourd'hui ? Comment sortir des simples oppositions entre l'économique et le symbolique, que Pierre Bourdieu nommait « l'économie à l'envers », pour décrire la relation entre les deux domaines, ou encore entre l'économisme orthodoxe et la pensée marxiste ? Il existe, peut-on penser, un « imaginaire économique », c'est-à-dire une manière de dire l'économie, d'en nommer le fonctionnement, les rouages, les limites ; la littérature et sa théorie peuvent l'éclairer. Les articles réunis dans ce dossier tâchent donc, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'extrême contemporain, de montrer comment la littérature sert cet imaginaire. -
Tangence. No. 134, 2024
David Belanger, Marie-Pier Luneau, Jean-Philippe Warren, Adrien Rannaud, Rachel Nadon, Martine-Emmanuelle Lapointe, Step
- Tangence - Tangence
- 28 Août 2024
- 9782925015383
Les « figures de l'économie en littérature québécoise » sont au coeur de ce dossier : nous entendons analyser, définir, décrire un ensemble de figures marquantes dans la littérature québécoise, plus spécifiquement capables de dire son économie. L'enjeu alors apparaît double, dans la mesure où il est de notoriété critique que l'économie a longtemps échappé au discours québécois. Tant la grande bourgeoisie, que le capitalisme et le capital ont appartenu à une autre nation, qu'il s'agisse de la France, représentée par le « bourgeois-gentilhomme » que décrivait Cameron Nish dans la prime Nouvelle-France, ou qu'il s'agisse de l'Angleterre, comme la présentent Dickinson et Young dans leur analyse du Canada français industriel. À ce capital qui échappe à la poigne et au discours québécois, s'ajoute l'opposition quasiment rituelle entre le domaine de l'économie et celui de la littérature. C'est à la lumière de ces constats généraux que les différents articles composant ce dossier examinent les figures économiques dans des corpus jalonnant la période de 1940 à nos jours. Du notaire et de l'homme d'affaires au transclasse, en passant par le mauvais pauvre et l'économie domestique, pour ne citer que quelques exemples, les figures de l'économie sont le plus souvent rattachées à des questions amples, liées tout autant à l'identité culturelle qu'au rapport problématique aux lieux. Elles permettent d'éclairer autrement plusieurs des topoï de la tradition littéraire québécoise, de l'attachement au sol et aux valeurs traditionnelles au refus de la tentation de paraître, en passant par les rapports problématiques et parfois conceptuels aux voisins et aux premiers occupants d'un territoire non cédé.
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Études françaises. Volume 52, numéro 2, 2016
Andree Mercier, Elisabeth Nardout-Lafarge, Martine-Emmanuelle Lapointe, Laurence Cote-Fournier, Pierre-Luc Landry, Marie
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 19 Décembre 2024
- 9782760653610
L'apparition, au tournant des années 2000, de nombreuses maisons d'édition (dont Marchand de feuilles en 2000 ; Le Quartanier et Rodrigol en 2002 ; Alto et Ta mère en 2005 ; Héliotrope en 2006 ; La Mèche en 2010 ; Le Cheval d'août en 2014 pour n'en citer que quelques-unes), a été saluée comme « une renaissance » de la littérature du Québec. L'ampleur du phénomène et sa concentration dans le temps incitent à voir dans ce changement du paysage éditorial québécois une transformation susceptible d'affecter également et proportionnellement la pratique littéraire, tant sur le plan esthétique de la production que sur le plan critique de la réception. C'est l'hypothèse que ce dossier souhaite mettre à l'épreuve en confrontant l'étude de quelques-unes des pratiques éditoriales de ces nouvelles maisons à l'analyse de deux enjeux critiques majeurs de la littérature québécoise, l'identité et la langue, interrogés dans des corpus contemporains. En éclairant certains aspects du fonctionnement de maisons d'édition dont la création, en une décennie, constitue l'un des réaménagements les plus visibles du champ littéraire, ce dossier souhaite en interroger les conséquences pour la fiction narrative des années 2000 au Québec. Il propose une première réflexion, forcément exploratoire, sur la nature et l'étendue des changements qui s'opèrent et sur les critères qui permettent de les mesurer.
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Études françaises. Volume 50, numéro 3, 2014
Francis Gingras, Martine-Emmanuelle Lapointe, Michel Lacroix, Marcello Vitali-Rosati, Benoit Melancon, Elisabeth Nardout
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 28 Janvier 2025
- 9782760653726
Études françaises a cinquante ans. À travers les cinquante volumes de la revue publiés entre février 1965 et décembre 2014 se lit la position singulière qu'elle a affirmée à l'égard de la critique littéraire, de la théorie et de l'histoire de la littérature, se distinguant dans le monde des revues savantes et de l'enseignement supérieur tout en contribuant à la construction d'un corpus « national » et à l'invention de la littérature québécoise comme objet et comme discipline. Ce dernier numéro du volume jubilaire porte à la fois sur l'histoire de la revue, prisme intéressant pour observer l'évolution intellectuelle et culturelle au Québec, notamment dans les circonstances particulières de l'affirmation d'une littérature québécoise, et sur son avenir qui suppose aujourd'hui de penser le rôle et la place d'une revue d'études littéraires consacrées aux cultures d'expression française dans le contexte de l'édition numérique. Au moment de célébrer son demi-siècle, la revue Études françaises doit trouver comment continuer à jouer ce rôle d'incubateur de littérature dans un environnement en mutation et aux frontières instables : « faire la littérature » sur le Web, tout en respectant sa mission savante. Dans ce numéro qui vient clore notre cinquantième volume, il est question du passé, de l'actualité et de l'avenir de la revue. Ainsi, avec ce regard porté des deux côtés du seuil, ce volume est parfaitement jubilaire : l'occasion de cet anniversaire était trop belle pour ne pas prendre résolument le parti du passage, celui du témoin entre deux directeurs, et celui du temps : révolu, transitoire et ouvert.